Le Logement durable : qu’est-ce que c’est ?
Depuis quelques années, le terme "logement durable" est entré dans le vocabulaire des professionnels de l’immobilier.
Que signifie-t-il ? Comment cela se traduit-il dans le neuf ? Dans l’ancien ? Quel est son coût ?
Définition
A l’heure du développement durable, le logement devient aussi durable. C’est le terme aujourd’hui employé pour désigner un habitat "vert", respectueux de son environnement et peu gourmand en énergie. Choisir de s’y installer c’est gagner sur tous les tableaux :
- Vous faites aussi un geste citoyen pour la préservation de la planète. Grâce à la faible consommation énergétique de votre logement, vous puisez moins dans les réserves de matières premières de plus en plus rares.
- Moins d’énergie utilisée implique aussi une baisse générale des rejets du logement en gaz à effet de serre.
- Cette moindre consommation entraine à terme une réduction de la facture des frais de fonctionnement (chauffage, électricité).
Dans le neuf : se fier aux labels
Mieux orientés, isolés et ventilés, les biens neufs estampillés "BBC" ont l’avantage d’être peu gourmands en énergie. Pour mémoire, ce label (obligatoire pour les constructions neuves dès 2013) est à ce jour le plus en avance sur la réglementation thermique actuelle (RT 2005). Il affiche les meilleurs scores de performances énergétiques dans le cadre d’un DPE avec des étiquettes "A" sur une échelle allant de A à G.
Reste que ces logements "nouvelle génération" en avance sur la loi coûtent 10 à 15 % plus cher que les logements traditionnels.
En contrepartie, ils afficheront à l’usage, des charges de chauffage et d’électricité plus douces. Encore difficiles à chiffrer, ces économies bénéficient à l’occupant (locataire ou propriétaire).
Prévoir la revente
Investir dans un logement durable aujourd’hui, c’est aussi se préparer une meilleure revente demain.
Avec le temps, la réglementation sur les performances thermiques d’une habitation devrait se durcir. Aujourd’hui purement indicatif, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) à fournir obligatoirement lors d’une vente immobilière et d’une location pourrait un jour devenir dissuasif, voire discriminant.
Ainsi, les biens considérés comme des "passoires thermiques" risquent un jour de ne plus trouver preneur ou alors avec une forte décote.Avec un logement obsolète sur les bras, le propriétaire ne trouvera pas son compte le jour de la revente
Dans l’ancien : cibler les travaux
Si le logement vert est facile à "fabriquer" dans le neuf, il est plus difficile à "atteindre" dans l’ancien.
Tous les travaux du monde ne changeront pas l’orientation d’un bâtiment, sa structure ou la taille de ses fenêtres. Surtout s’il s’agit d’un immeuble haussmannien, Art déco ou d’une construction des années 50 ou 60.
Toutefois, il est urgent d’agir car la réglementation va devenir plus contraignante dans les années qui viennent. Sachez que des interventions bien ciblées peuvent rendre votre bien immobilier plus économe en énergie. Pour des montants raisonnables, on peut commencer à réaliser des économies de charges substantielles.
A savoir : contrairement à une idée reçue, changer les fenêtres n’est pas la meilleure solution pour réduire la consommation énergétique. Mieux vaut isoler davantage la toiture, les murs extérieurs ou encore changer la chaudière.
Grâce à l’Eco-PTZ et aux nombreuses aides en faveur du développement durable, l’Etat encourage le propriétaire à faire des travaux et à changer les équipements de son logement afin d’en améliorer les performances.